Les mongolitos vont chiller à Berlin
Ayant été désigné suite à un processus démocratique relativement flou, c'est avec plaisir que j'effectue un résumé de notre sortie d'équipe à Berlin. Comme quoi, on a toujours besoin des arbitres !
Départ !Sous l'impulsion et l'organisation de Steeve, la II de la Sallaz a désigné Berlin pour accueillir la sortie d'équipe 2011-2012. Départ prévu le vendredi 2 mars pour 3 jours dans la capitale allemande ! S'étant donné rendez-vous à 7h30 à Grand-Vennes, la II se présente dans la composition suivante : Steeve, Yann, Flo, Julien, Marco M., Marco C., Max., Lorenzo, Cédric, Gaëtan, Dani, Baptiste, Francesco, Vincent, Fred.
Arrivé à l'aéroport, Julien donne tout de suite le ton du voyage, en nous conseillant de ne pas péter lors du contrôle, parce que « le pet c'est des particules de méthane, c'est un métaux liquide » donc ça sonne ! Apparemment personne n'a pété (en tout cas pas pour l'instant...) et, une fois la première bière ingurgitée pour les plus téméraires, nous pouvons décoller. Dans l'avion, les coaches prennent soin de mettre quelques rangées entre eux et le reste du groupe, et chacun s'occupe durant le vol : chibre, Trivial Pursuit, discussion etc...
Ruhe bitte !Une fois arrivés à Berlin Schönefeld, nous faisons une première constatation : l'aéroport est nul. Seul point intéressant, le personnel : nous débarquons à 15 au guichet de vente des billets de transports publics et avons droit à une allemande nous engueulant si on parle trop fort ! Le métro nous pose à Warschauer Strasse et nous rallions la Sunflower Hostel. L'auberge est relativement bien située, proche de plusieurs restos et de nombreuses boîtes mais le quartier reste calme. Que demander de plus ? Nous prenons possession de nos dortoirs et allons directement à Alexander Platz pour notre premier repas berlinois : kebab !
Ensuite, nous marchons dans la ville pour rejoindre la Porte de Brandebourg et demandons à une touriste de nous prendre en photo. Nous constatons qu'elle n'a même pas été capable de cadrer la photo pour qu'on voit la Porte derrière nous ! Nous continuons la visite en allant jeter un coup d'oeil au Reichstag, le siège du parlement allemand (non, Angela n'habite pas là !) et, alors que Max se fait presque shooter par une voiture, nous nous rendons au mémorial de l'Holocauste. La visite de ce labyrinthe de blocs « censées produire une atmosphère de malaise et de confusion, représentant un système supposé ordonné qui a perdu le contact avec la raison humaine » s'apparente plus à une partie de cache-cache géante qu'à un hommage aux Juifs assassinés durant la 2e Guerre Mondiale !
Schweizer ?En fin de journée, nous passons vite à l'auberge et repartons rapidement pour aller manger dans les alentours. Trouver un restaurant capable d'accueillir 15 mecs n'est pas facile, si bien que quand un pakistanais (d'autres propositions sur sa nationalité ??) nous propose de manger dans son restaurant, nous acceptons. Il n'aurait peut-être pas dû nous faire cette proposition... : avec l'aide de Guy, un ami bilingue de Julien qui fait son Master en droit à Berlin, nous obtenons des rabais sur la nourriture, les bières et les shots. En mangeant nos burgers et fajitas, nous parlons fort, nous rions fort, Flo lance un : « espèce de mongolito » avec l'accent valaisan en moyenne toutes les 15 secondes, Maxime n'en peut plus et nous jouons les apprentis chimistes en mélangeant toutes les sauces que nous trouvons sur la table. Bref, la soirée commence bien !
L'estomac bien rempli, nous nous dirigeons en direction des boîtes pour continuer la nuit. Là encore, débarquer à 15 dans une disco n'est pas facile. Heureusement, Marco M. a eu la bonne idée de réserver au Matrix et un gérant nous accueille en nous adressant un simple : « Schweizer ? ». Nous arrivons dans notre carré VIP réservé où nous attendent 3 bouteilles d'alcool, Red Bull et jus de pommes. Nous trinquons, buvons nos premiers verres, faisons des photos pendant que la boîte se rempli gentiment. Une fois la soirée battant sont plein, nous naviguons entre les différentes salles (musique actuelle et commerciale, années 80-90) et chacun fait ce qui lui plaît : danse dans une cage, drague-clope, tentatives de roulages de pelles, invention de danse, visite prolongée de la cuvette des WC etc... Les derniers quittent les lieux aux alentours de 4 heures et ont droit à une dernière surprise. Croisant 2 Hongroises à la sortie, celles-ci leurs demandent s'ils parlent français. Ayant dit que oui, elles leurs répondent simplement : « va niquer ta mère ! »
Hertha !La nuit sera plus courte pour certains que pour d'autres. Le premier à se lever est Gaëtan et il annonce à sa chambre : « j'arrive pas à dormir, j'ai la chiasse ! ». Il décide donc de partir marcher dans la ville en compagnie de Marco C. Chacun se lève à son rythme et le programme est libre jusqu'en début d'après-midi. Certains en profitent pour visiter le fameux Check Point Charlie, d'autres pour se balader, les derniers pour bruncher.
Nous nous retrouvons tous à Alexander Platz sur le coup des 13h30 et décidons de tenter d'obtenir des billets pour le match Herta Berlin – Werder Brême. Nous sautons dans un métro sur-bondé rempli de fans de foot se rendant au match et vivons un trajet éprouvant. Nous sommes serrés comme des sardines, nous avons chaud et le moindre faux-pas intestinal peut être mortel ! Nous prions pour que Steeve ne lâche pas une des caisses dont il a le secret... Le stade se dévoile au fur et à mesure que nous nous approchons et nous découvrons un Olympiastadion austère, gris et relativement triste. Alors que nous nous dirigeons vers les guichets, un jeune nous aborde pour nous vendre des billets « au black ». Il prétend posséder assez de tickets pour que l'on soit tous côte-à-côte. Nous découvrons après coup que ce n'est pas le cas et que l'on sera réparti en 2 groupes mais cela ne nous dérange pas du moment que nous sommes tous dans le stade. Dans le froid berlinois, nous assistons à une victoire 1-0 du Hertha.
De retour à l'auberge, un poker s'organise. La partie verra un triste record être battu : l'élimination la plus rapide. Sur la toute première donne, Max tente un tapis tout aussi audacieux qu'irréfléchi. Il ne résistera pas au carré de 7 de Florian et finira le jeu à nous regarder jouer. La partie terminée, nous partons manger dans le même quartier que la veille et l'instinct italien des coachs reprend le dessus : ce soir, resto italien. La jolie serveuse nous amène viandes, pizzas, pâtes et bières et nous passons à nouveau une bonne soirée.
300 mètres...Après un nouveau poker à l'auberge, nous ressortons pour aller en boîte. N'ayant rien réservé cette fois-ci, nous nous voyons refusé l'accès au Watergate. Un peu dépités, nous suivons Baptiste qui nous propose d'aller dans une boîte qu'il connaît : le Rosi's. A cette occasion, nous pouvons faire la constatation suivante : l'évaluation des distances de Baptiste laisse à désirer... Nous assurant dans un premier temps qu'il n'y aurait que 200 mètres à parcourir pour rallier le Rosi's, il indiquera ensuite une distance de 300 mètres. Durant les 15-20 minutes suivantes, nous trouvons que ces fameux 300 mètres commencent à paraître franchement longs... Arrivés à destination, nous découvrons un lieu alternatif un peu particulier, installé dans une vieille bâtisse, avec de la musique très forte et une épaisse fumée de cigarettes. Si Baptiste, Dani et Lorenzo décident de rester boire une bière, « sûrement pour parler de l'architecture du bâtiment » d'après Steeve, le reste du groupe décide de partir et de retourner à une valeur sûre, le Matrix. Nous y arrivons en même temps qu'une ambulance (coma éthylique oblige) et retrouvons la même ambiance que la veille. Néanmoins, la motivation est un peu retombée et la fatigue nous poussera à rentrer un peu plus tôt que la veille.
Grand coup de bluff !Les chambres devant être libérées pour 11 heures, nous nous retrouvons tous, avec nos petits yeux, dans l'entrée de l'auberge. Nous décidons d'aller manger dans une brasserie typiquement allemande, après être passé voir un fameux segment du Mur décoré des graffitis de nombreux artistes. Nous en profitons pour faire des photos d'équipe. Arrivé au restaurant, Baptiste tente un magistral coup de bluff : ayant tenté 2 fois de réserver sans succès, Baptiste annonce avoir appelé la veille et donne son nom. L'employée cherche, cherche encore, tourne les pages de son registre, semble embarrassée et finit par aller demander à quelqu'un d'autre. Suspens... Elle revient finalement et nous demande de la suivre. Elle se dirige vers une longue tablée, enlève les écriteaux « réservé » et nous invite à nous assoir !! Nous prenons le buffet à gogo et remplissons notre assiette de lard, saucisses, choucroute, knödel, röstis, fromage, jambon, viandes, salades (si, si !) et sauces. Les différentes formes des aliments nous donnent de l'inspiration pour faire des photos incroyables et le dernier repas se passe à nouveau dans la bonne humeur !
L'après-midi est libre, le rendez-vous est fixé à la fin de la journée pour partir à l'aéroport. Certains en profiterons pour monter dans la Fernsehturm et pour voler des tasses au Starbucks !
L'hygiène des passagers !Un dernier poker terminé, nous quittons la Sunflower Hostel pour nous rendre à l'aéroport. Celui-ci est toujours aussi nul et nous nous occupons comme on le peut. Pour continuer dans la gastronomie, nous mangeons au Burger King et Marco C. espère encore que la femme, francophone !, qui se trouvait à côté de lui ne l'a pas entendu lorsqu'il a lâché : « je crois qu'elle a envie de moi la cochonne ! ». Vers 20h30, nous embarquons et, une fois dans les airs, les soucis commencent : Steeve met à exécution sa menace du métro de la veille. Il largue quelques caisses monumentales, à tel point qu'une hôtesse de l'air doit venir nous faire une remarque et nous demander, « pour l'hygiène des autres passagers » d'arrêter ! Néanmoins, le reste de l'équipage est très sympa et une des hôtesses n'arrête pas de se marrer et s'amuse à faire des voix bizarres en annonçant qu'ils acceptent « les cââârtes de crhhhédit ».
Nous arrivons, sous la pluie, à Genève aux alentours de 22h30. Une fois la répartition dans les voitures faite, nous nous disons au revoir et rentrons retrouver notre lit.
Conclusion.Je crois que le séjour a été très apprécié de tous. Il n'y a pas eu de souci, on a bien pu chiller, la bonne humeur a toujours été au rendez-vous et la II de la Sallaz a démontré un bel esprit d'équipe. Un grand merci à Steeve d'avoir mené ce projet et d'avoir fait toutes les démarches nécessaires. Merci aux coachs de nous avoir supportés et encadrés. Merci également à ceux qui ont pris leur voiture, nous évitant de galérer avec les horaires de trains. Merci enfin à tous ceux qui ont participé au voyage, pour l'ambiance et la cohésion que nous avons su avoir !
Au plaisir de se retrouver pour une prochaine sortie d'équipe et pour de nouvelles aventures. En attendant, 0-0 balle au centre !